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SOPHROLOGIE ET NEUROFEEDBACK : UNE APPROCHE HOLISTIQUE POUR LA SANTÉ DU CERVEAU

SOPHROLOGIE ET NEUROFEEDBACK : UNE APPROCHE HOLISTIQUE POUR LA SANTÉ DU CERVEAU

Pascal Le Lay, sophrologue et neurothérapeute, nous fait découvrir sa pratique du Neurofeedback, et en quoi cette discipline est complémentaire des techniques sophrologiques. Un partage passionnant, une méthode à découvrir. En tant que sophrologue et neurothérapeute, mon parcours professionnel a été marqué par la découverte du Neurofeedback, une technique qui a enrichi ma pratique en sophrologie de manière significative. Dans cet article, je vais expliquer comment ces deux approches dialoguent harmonieusement et en quoi le Neurofeedback prolonge notre accompagnement en sophrologie. Le point de départ Ma passion pour la sophrologie a débuté bien avant mon immersion dans le Neurofeedback. Cette approche m’a profondément marqué par sa finesse et sa capacité à accompagner un large éventail de troubles. Aujourd’hui, je réalise combien le fondateur de la sophrologie avait une connaissance approfondie du cerveau et de ses modulations. Le Neurofeedback n’a fait que renforcer le constat du lien puissant entre la posture physique et la posture cérébrale. C’est un dialogue que j’explore quotidiennement avec curiosité, humilité et plaisir. Un Épisode Déterminant dans l’Évolution de ma Pratique Un tournant majeur dans mon parcours s’est produit pendant mes fonctions de sophrologue à l’hôpital de rééducation fonctionnelle en Picardie. J’y travaillais avec des patients en rééducation post-AVC, une population complexe nécessitant une approche fine. La sophrologie s’est avérée d’une grande utilité pour aider ces individus à se réapproprier leur corps, mais un défi subsistait : comment évaluer de manière précise et mesurable leur progression ? Ce questionnement m’a conduit à assister à une démonstration particulière. Un kinésithérapeute présentait un exosquelette de rééducation des membres supérieurs, récemment acquis par le service. Le dispositif permettait à un patient de s’asseoir face à un écran, tenant un joystick pour suivre un parcours et dessiner des tracés en se guidant par des repères visuels. L’ordinateur, connecté au joystick, intervenait lorsque le patient éprouvait des difficultés à diriger l’appareil. L’innovation majeure résidait dans la capacité de l’ordinateur à enregistrer le nombre de fois où il reprenait le contrôle, offrant ainsi une mesure quantitative de la progression du patient. Lors de cette démonstration, une idée m’a frappé : « Pourquoi ne pas appliquer un principe similaire au cerveau ? Pourquoi ne pas mesurer l’activité cérébrale de manière quantitative, tant au début du suivi qu’au fil des séances, afin d’observer les progrès ? ». Cette révélation m’a conduit vers le Neurofeedback, une discipline émergente à l’époque. J’ai entrepris une formation sur le Neurofeedback dispensée par des experts canadiens, marquant ainsi le début d’une nouvelle phase de mon parcours professionnel. Qu’est-ce que le Neurofeedback ? La technique du Neurofeedback a commencé à se développer dans les années 70. Elle est de plus en plus utilisée dans le champ des pratiques de thérapie, dans le cadre de la psychologie clinique et des neurosciences. On parle aujourd’hui de neurosciences computationnelles, neurosciences qui utilisent les concepts fondamentaux de l’informatique dans la recherche, la démarche scientifique. Dans le cadre de son usage thérapeutique, un équipement technique et des connaissances en psychologie clinique sont bien entendues requises. 5 SOPHROLOGIE ET NEUROFEEDBACK : UNE APPROCHE HOLISTIQUE POUR LA SANTÉ DU CERVEAU Pascal Le Lay, sophrologue et neurothérapeute, nous fait découvrir sa pratique du Neurofeedback, et en quoi cette discipline est complémentaire des techniques sophrologiques. Un partage passionnant, une méthode à découvrir. 6 Le Neurofeedback EEG (par ElectoEncéphaloGramme) utilise un processus d’apprentissage pour entraîner le cerveau à modifier et à réguler son activité cérébrale. Il intègre un dispositif de contrôle qui fournit au patient des informations en temps réel sur l’état de progression de ses acquis. Il prend en considération l’activité du cerveau, ainsi que des aspects comportementaux, cognitifs, et subjectifs. Le Neurofeedback est une procédure sans douleur et non-invasive, méthode qui repose sur des fondations scientifiques et qui a été validée par des études et par la pratique clinique. La définition officielle approuvée en mai 2008 par le BCIA – l’une des principales organisations professionnelles reconnues dans ce domaine – est la suivante : “Le Neurofeedback est un procédé qui permet à un individu d’apprendre à modifier son activité cérébrale dans le but d’améliorer sa santé et ses performances. Des instruments précis mesurent l’activité des ondes cérébrales, ces instruments retournent en temps réel (feedback), et avec précision, des informations à l’utilisateur. La représentation de ces informations (souvent en relation avec les changements dans les pensées, les émotions et le comportement) montrent les modifications physiologiques souhaitées.” comment agit le neurofeedback ? Il permet au patient d’agir directement sur son activité cérébrale, tout en visualisant les résultats et effets de cette action sur un écran. Lors de la séance d’entraînement, l’activité cérébrale est enregistrée tout en donnant un feedback auditif et visuel sous forme de récompense lorsqu’elle correspond à celle choisie lors de l’évaluation. La personne voit en temps réel l’activité électrique de son cortex cérébral sur un écran sous forme de courbe ou de jeu vidéo. À chaque fois qu’elle reçoit un feedback positif par rapport à une tâche, son inconscient enregistre cette réussite et renforce cette activité. De fait le travail se fait tant sur un champ inconscient que conscient. Le fait d’avoir un feedback sur ce qui se passe au niveau inconscient en temps réel permet de le modifier par l’intention. Lorsque nous posons une intention, l’inconscient est capable de se réguler au niveau de la biologie. Sous l’action d’un apprentissage, même tardif, de nouvelles cellules nerveuses vont naître dans certaines régions cérébrales (plasticité cérébrale), de nouvelles connexions vont être établies ou renforcées, tandis que d’autres vont être inhibées. A chaque séance de traitement, le cerveau apprend et la nuit, pendant le sommeil, il intègre l’apprentissage, réalisant ainsi à chaque fois, un progrès vers des mesures d’un fonctionnement moins atypique et plus normatif. Le Neurofeedback nécessite : Une participation active du patient. Fait appel au contrôle volontaire et à la concentration. Il repose sur un apprentissage conscient. Il demande un entraînement régulier. Il doit y avoir nécessairement un retour d’informations et une prise de conscience pour qu’il y ait une transformation positive. La complémentarité du Neurofeedback avec la Sophrologie Une

Comment bien choisir son institut de formation pour devenir sophrologue ?

Comment bien choisir son institut de formation pour devenir sophrologue ?

Se lancer dans un parcours pour devenir sophrologue représente une décision profondément engageante, tant sur le plan personnel que professionnel. Beaucoup se posent alors la question suivante : comment sélectionner l’institut de formation qui permettra d’atteindre ses objectifs de développement et d’épanouissement ? Au cœur de Paris, des établissements comme le CEAS Paris représentent une référence. Cependant, il existe plusieurs critères essentiels à considérer afin de faire le bon choix et de garantir la réussite du projet professionnel. Pourquoi le choix de l’institut de formation influence-t-il votre avenir ? L’établissement où sont initiées les études de sophrologie influe directement sur les compétences acquises, la valeur du diplôme ainsi que les perspectives d’insertion professionnelle. Opter pour le meilleur institut de formation en sophrologie offre non seulement un bagage solide mais ouvre aussi de nombreuses opportunités pour évoluer plus sereinement dans ce secteur passionnant. Parmi les multiples instituts disponibles, tous ne partagent pas le même niveau d’expertise ni la même reconnaissance. La réputation d’une académie de sophrologie aura un impact direct sur la confiance des futurs clients ou employeurs. Prendre le temps d’examiner attentivement certains facteurs clés devient donc une étape incontournable avant toute inscription. En savoir + sur notre école Quels critères prendre en compte pour choisir la meilleure école de sophrologie ? Avant de s’arrêter sur un organisme de formation, il convient de comparer différentes offres avec rigueur. Des critères précis permettent d’évaluer chaque proposition pour avancer vers un choix éclairé, pertinent et adapté à ses ambitions. Certification : pourquoi est-elle si importante ? Les accréditations telles que la certification Qualiopi garantissent que l’institut propose des formations répondant à des normes exigeantes et reconnues par l’État. Cette validation renforce la crédibilité et la légitimité auprès des employeurs, tout en facilitant parfois l’accès à des financements (Pôle emploi, OPCO, AGEFICE, FIFPL, par exemple.). La certification QUALIOPI témoigne également d’une démarche qualité continue, d’un contrôle régulier du contenu pédagogique et des modalités de formation. Ainsi, les apprenants bénéficient d’un cadre fiable où l’enseignement évolue au rythme des attentes de la profession. En privilégiant un établissement certifié, le futur sophrologue sécurise son parcours dès le départ. Notoriété de l’organisme : quels avantages ? Un centre réputé, reconnu dans le secteur de la sophrologie, attire chaque année un grand nombre d’apprenants motivés. Cela permet de rejoindre un réseau dynamique et facilite la constitution d’une communauté professionnelle solide. Les avis d’anciens étudiants, tout comme le bouche-à-oreille positif, peuvent orienter le choix vers une école dont l’impact va bien au-delà des murs de la salle de classe. S’intéresser aux retours d’expérience réels aide aussi à repérer les établissements affichant les meilleurs taux de réussite. Avec le temps, la renommée d’un organisme contribue à valoriser le diplôme obtenu, rendant l’insertion professionnelle souvent plus accessible et rapide. Comment analyser le programme pédagogique et l’expertise des formateurs ? La structure du contenu pédagogique est déterminante. Un cursus qualitatif doit proposer des modules équilibrés entre théorie, pratique, acquisition de techniques spécifiques et développement des compétences relationnelles. Le programme de formation doit permettre d’intégrer toutes les facettes du métier, sans négliger aucun aspect clé pour exercer sereinement en tant que sophrologue. En savoir + sur la formation au métier Comment analyser le programme pédagogique et l’expertise des formateurs ? La structure du contenu pédagogique est déterminante. Un cursus qualitatif doit proposer des modules équilibrés entre théorie, pratique, acquisition de techniques spécifiques et développement des compétences relationnelles. Le programme de formation doit permettre d’intégrer toutes les facettes du métier, sans négliger aucun aspect clé pour exercer sereinement en tant que sophrologue. Objectifs de la formation et adaptation au projet professionnel L’offre idéale prend en compte la diversité des profils et des projets professionnels. Certains souhaitent ouvrir leur propre cabinet, d’autres préfèrent intervenir en institution ou en entreprise. L’académie retenue devrait permettre de personnaliser le parcours grâce à des options, stages pratiques et ateliers thématiques adaptés aux besoins identifiés lors du bilan initial. En sélectionnant une école soucieuse de la pertinence de ses enseignements vis-à-vis des attentes du terrain, on optimise ses chances de répondre efficacement aux besoins futurs des clients. Ce point devient central pour se démarquer dans la profession et bâtir une activité pérenne. Compétences et expérience des formateurs : quelle influence sur l’apprentissage ? L’équipe pédagogique constitue le cœur vivant de la formation. Des experts actifs dans le domaine, cumulant savoir-faire académique et expérience de terrain, apportent une richesse supplémentaire. Leur approche concrète, illustrée d’exemples vécus et ancrée dans la réalité de la pratique professionnelle actuelle, favorise l’assimilation durable des savoirs transmis. Chercher des informations sur la carrière ou les travaux menés par les formateurs donne un aperçu direct de la qualité de l’encadrement. Échanger avec eux lors de portes ouvertes peut aussi compléter cette démarche comparative de façon instructive. Quel rôle jouent le suivi, l’accompagnement et le coaching personnalisé ? Outre la qualité du contenu pédagogique, le soutien apporté tout au long de la formation pèse dans la balance. Du début à la remise du diplôme, beaucoup apprécient de bénéficier d’un véritable accompagnement, avec coaching personnalisé selon leurs problématiques. Suivi attentif, disponibilité de l’équipe et conseils individualisés rassurent face aux étapes difficiles du parcours. Comparer les statistiques de réussite, le passage des examens finaux et l’intégration professionnelle des promotions précédentes fournit un indicateur fiable de l’efficacité de l’école. Des chiffres élevés reflètent la capacité de l’établissement à préparer correctement ses élèves aux réalités du marché et à faciliter la transition du statut d’apprenant à celui de praticien. Avis, retours et témoignages d’anciens apprenants : quelle valeur accorder ? Feuilleter les avis et témoignages relatifs à l’institut permet de valider la cohérence entre les promesses affichées et la réalité vécue pendant la formation. Les expériences concrètes des diplômés enrichissent la réflexion en offrant un regard engagé et authentique sur l’environnement pédagogique et l’ambiance de groupe. Ces retours constituent un outil précieux pour comprendre l’impact global de la formation, qu’il s’agisse de la progression, du maintien de la motivation ou de la construction du réseau professionnel nécessaire au lancement d’une activité

Droit de réponse du Dr Luc Audouin, fondateur du CEAS : précisions sur le positionnement de la FEPS

Droit de réponse du Dr Luc Audouin, fondateur du CEAS : précisions sur le positionnement de la FEPS

Le CEAS Paris, en tant qu’école membre de la FEPS (Fédération des Écoles Professionnelles en Sophrologie), relaie ici le droit de réponse publié par le Dr Luc Audouin, fondateur de l’école, à la suite de la publication d’un rapport de l’INSERM sur l’évaluation de la sophrologie comme pratique non conventionnelle à visée thérapeutique. Ce droit de réponse offre un éclairage essentiel sur la posture de la FEPS et sur la vision profonde que porte la sophrologie lorsqu’elle est pratiquée dans un cadre rigoureux, respectueux de la personne et de son autonomie. Dans ce droit de réponse, le Dr Luc Audouin réagit à un rapport de l’INSERM commandé par le ministère de la Santé dans le cadre de l’évaluation des pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique, dont la sophrologie. Il y expose la vision de la sophrologie portée par la FEPS et met en lumière certains aspects fondamentaux qui, selon lui, n’ont pas été suffisamment pris en compte dans le rapport. Il rappelle d’abord que la sophrologie n’a pas pour objectif la guérison, mais l’amélioration du vécu de chacun face à des situations difficiles, notamment en contexte de maladie. Elle permet une réappropriation du corps, particulièrement dans les situations où celui-ci est perçu comme étranger ou agressif, comme en oncologie. Cette dimension expérientielle, profondément humaine, échappe souvent aux outils classiques de la recherche clinique. Il défend également l’idée que la sophrologie s’inscrit pleinement dans une démarche moderne d’autonomisation du patient, à une époque où l’individu aspire à devenir acteur de sa santé et de sa vie. Accessible, adaptable, elle offre une voie personnelle d’accompagnement dans des moments clés : grossesse, maladie, anxiété, ou transitions de vie. Luc Audouin insiste sur le rôle croissant de la sophrologie dans le monde du travail, où elle agit comme une véritable ergonomie du mental et du corps, favorisant la récupération, la gestion du stress, et la concentration. Il évoque aussi son efficacité dans l’apprentissage, l’adaptation à des environnements complexes ou contraignants, et sa pertinence dans des contextes aussi variés que la formation, le confinement ou l’open space. Enfin, il explore la dimension existentielle et créative de la sophrologie, qui permet de reconstruire un « imaginaire de soi » après un changement majeur (maladie chronique, handicap, vieillissement). La sophrologie, écrit-il, est une « poétique du corps » qui ouvre la possibilité de se réinventer, de retrouver sa place dans le monde, en lien avec soi et les autres. Lire l’article complet sur le site de la FEPS : https://www.feps-sophrologie.fr/droit-de-reponse-de-luc-audouin/

Que contient réellement une formation en sophrologie?

Que contient réellement une formation en sophrologie?

La sophrologie séduit chaque année de plus en plus de personnes en quête d’équilibre, de reconversion professionnelle ou d’un métier tourné vers l’humain. Mais que trouve-t-on concrètement dans une formation en sophrologie ? Entre théorie, pratique, développement personnel et accompagnement, découvrons ce qui se cache derrière ce parcours unique. Un programme structuré en plusieurs modules La formation au métier de sophrologue proposée par un institut spécialisé tel que le CEAS Paris est construite de façon progressive. Elle s’articule autour de plusieurs grands axes : Animation de séances de sophrologie Intégrer et diriger les Relaxations Dynamiques (protocoles articulés autour de mouvements doux synchronisés avec la respiration) structurées en 4 degrés, chacun ayant une visée précise de développement de la conscience. Intégrer et diriger les Techniques Spécifiques associées (visualisations orientées sur un objectif) avec une temporalité propre : présentation, futurisation, prétérisation et totalisation. Intégrer et diriger les techniques respiratoires essentielles, dont le Nety-Krya. Approcher et comprendre la phénoménologique existentielle, l’axiologie, l’herméneutique dans la méthode sophrologique. Acquérir les fondamentaux de la physiologie et de l’anatomie. Connaître l’histoire et intégrer les disciplines supports de la sophrologie : l’épistémologie, la méthodologie et la sémantique. Intégrer les lois, les principes, les concepts, les théories, les capacités et les valeurs. En savoir + sur la formation au métier Méthodologie, conception et construction d’un programme d’accompagnement Rechercher un lieu d’accueil, démarcher auprès d’une institution ou d’une entreprise. Construire et réaliser un programme d’accompagnement sur 12 séances dans le cadre d’une mise en situation professionnelle, tutoré par un membre de l’équipe pédagogique. Présenter et promouvoir la sophrologie auprès d’un public non initié. Analyse de la demande pour l’accompagnement sophrologique d’une personne ou d’un groupe Réaliser et conduire un entretien selon les principes de la sophrologie : l’action positive, le schéma corporel, la réalité objective, l’adaptabilité. Définir les priorités et les objectifs à atteindre. Développer la connaissance de sa propre « réalité objective ». Être en mesure de détecter la clientèle en situation de fragilité. Gestion de l’activité de sophrologue Acquérir les fondamentaux juridiques, comptables, marketing, communication, pour se projeter concrètement dans son installation et le développement de son activité professionnelle Maîtriser les principaux champs d’applications dans l’exercice de la profession : Connaître les fondamentaux de la pédagogie, du sommeil*, des émotions, de la douleur, pour exercer dans les domaines socio-prophylactique, pédagogique et thérapeutique. *Le CEAS est partenaire de l’Hôtel-Dieu depuis plus de 20 ans De la théorie… mais surtout beaucoup de pratique Une bonne formation en sophrologie repose sur un savant équilibre entre savoirs théoriques et expérimentations pratiques. Les élèves expérimentent eux-mêmes les techniques, apprennent à les transmettre, observent et s’exercent.Cela permet de : Développer une réelle posture professionnelle : éthique, cadre de la pratique, accompagnement bienveillant. Affiner sa capacité d’écoute et d’accompagnement, développer son intelligence émotionnelle. Se constituer des outils concrets pour démarrer sa pratique Un apprentissage humain et immersif Au-delà des contenus, ce qui fait la richesse d’une formation dans un institut comme le CEAS Paris, c’est l’humain. Les futurs sophrologues évoluent dans un cadre bienveillant, accompagnés par des formateurs expérimentés, eux-mêmes praticiens en activité. L’équipe pédagogique s’est étoffée de profils neuroscientifiques pour toujours plus légitimer la pratique sophrologique. Les groupes d’apprentis sont souvent composés de personnes en reconversion, d’acteurs du secteur médico-social, de l’entreprise, de coachs ou encore de professionnels du bien-être. Chaque parcours est aussi une aventure personnelle, une transformation intérieure avant de transmettre aux autres. En savoir + sur la formation au métier Et après la formation ? À l’issue du parcours, les élèves peuvent exercer en tant que sophrologues certifiés, en cabinet, en entreprise, à l’hôpital, ou encore dans des structures éducatives. Certains choisissent également d’approfondir leurs compétences sur certains publics ou thèmes par le biais de spécialisations, ou de compléter leur approche par d’autres disciplines. Pourquoi choisir un institut comme le CEAS Paris ? Reconnu pour son excellence pédagogique, son ancrage historique dans le monde de la sophrologie, (l’institut fête ses 50 ans en 2026) et la qualité de ses formateurs, le CEAS Paris propose une formation complète et exigeante, alignée avec les standards professionnels du secteur. Situé à Paris, l’institut accueille chaque année des groupes à taille humaine venus de toute la France pour bénéficier d’un enseignement structuré et reconnu. Envie d’en savoir plus sur le programme complet et la prochaine rentrée ? Contactez le CEAS Paris pour recevoir notre documentation complète sur l’adresse contact@sophrologie-ceas.org ou au 07 89 59 56 61. Contactez nous

Caycedo, les systèmes et le CEAS

Caycedo, les systèmes et le CEAS

Caycedo a développé et enrichi la Sophrologie depuis sa création. Née dans un monde « médical » thérapeutique il en fait une « pédagogie » adaptée aux soins, au personnel, au social. Il la libère de l’Hypnose, invente pour cela un vocabulaire propre.La Relaxation dynamique va peu à peu prendre plus d’importance dans cette perspective. Quand vers 2000 il introduit les systèmes « Isocay » il a vraisemblablement plusieurs buts. Continuer le lien avec les approches orientales que sont les Chakras, permettre une intégration « interne » si je puis dire du schéma corporel. Mettons donc à son crédit ses bonnes intentions dont je ne doute pas. Malheureusement un vice de forme apparait alors : les systèmes sont appelés système Isocay. Ce qui fait qu’il est proposé au sophronisé de détendre ou prendre conscience de son premier ou deuxième… système ISOCAY ! Ce mot contenant de façon implicite celui de Caycédo est une intrusion de type sectaire évidente. Aussi à cette époque en tant que directeur du CEAS, Ecole reconnue par la Fondation Alfonso Caycédo, j’ai mis en garde Caycédo par courrier sur le risque pris. N’oublions pas qu’une liste de toutes les approches psychologiques, comportementales était testée par le gouvernement et qu’une liste des pratiques autorisées était en gestation. Il s’agissait alors de savoir qui serait autorisé à intervenir en Formation continue tant en entreprise en administrations qu’à l’hôpital afin d’éliminer toutes les dérives sectaires. Le CEAS connaissait bien le dossier car il était responsable de la Formation à la Sophrologie du CHU de Toulouse. Il y avait organisé le congrès Sophrologie Soins Infirmiers (400 Participants) en 1996 sous la présidence du Maire de Toulouse et avait été reçu place du capitole. Nous connaissions bien les enjeux en cours à une époque par ailleurs où la scientologie suscitait les passions. Notre opposition alors n’était donc pas axée sur le principe des « systèmes » dont on verra plus loin pourtant les inconvénients mais sur la désinence ISOCAY. Comme on le sait, Mr Caycédo n’a répondu à ma préoccupation légitime qu’en supprimant le CEAS de la liste des Ecoles agréées sans me contacter d’aucune sorte. Ce comportement peu glorieux choqua profondément deux directeurs d’Ecoles qui demandèrent des explications elles-mêmes restées sans réponse. Ainsi l’Ecole de Rennes de Bernard Santerre et celle de Lyon de Christian Gagnaire quittèrent la Fondation. Notons ici que, pour avoir gardé des liens avec d’autres écoles moins soucieuses d’équité mais amies tout de même, j’appris que, si les systèmes étaient nommés, personne ne disait heureusement ISOCAY. Heureuse hypocrisie. Pourquoi alors ne pas faire pareil ? Plusieurs raisons : La première : ne pas tricher en évitant le mot, on est caycédien ou non. La seconde est beaucoup plus profonde : Avec la Sophrologie une personne pouvait vivre son corps sans croyance préalable, sans être obligé de croire en une lecture du corps énergétique ou autre. Tous les mots étaient simples. Je détends mon front, ma mâchoire…  Comment peut-on dire en entreprise à un stagiaire, ou à un patient à l’hôpital* de prendre conscience d’un système ! J’aurais aimé qu’un patient, qui, comme Arletty dans ce célèbre passage d’Hôtel du Nord dit à Louis Jouvet « Est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère » dise au sophrologue « Est-ce que j’ai une gueule de système ». C’est ce langage d’initiés, de clerc (dont les médecins font bon usage !) que je rejette. Comme il est amusant de noter, que dans la même veine, la sophronisation ne doit plus se pratiquer allongée ! Là encore c’est le déni de la réalité ressentie par les gens du lien entre la détente et la relaxation. Il faut faire savant, faire partie d’une élite qui sait. Au moment où j’écris ces lignes des mouvements nationaux ne rappellent-ils pas aux « élites » leur méconnaissance de la réalité de la vie ? La troisième me touche moins, mais pour les connaisseurs en pratiques orientales cette répartition géographique n’a pas de sens, ne correspond ni aux chakras ni à aucune lecture territoriale du corps. Vous êtes sophrologues et j’espère donc que vous vous sentez libre de votre pratique. Dans la notion de système ce qui était intéressant était le lien aux organes internes définis clairement dans les chakras. Evoquer ainsi le dedans du corps est intéressant, varier sa lecture peut l’être aussi. Trouvez vos mots. Dans un groupe que vous menez depuis quelque temps vous pouvez faire passer une approche du type « système » si vous savez la passer, si vous la vivez comme intéressante. Dans les premiers échanges avec un « patient-client » laissez-lui les mots par lesquels il accède à son corps. Ne l’obligez pas à partager une croyance même légitime et bien assumée par vous. Vous êtes à son service et pas à celui de la Sophrologie. C’est une pédagogie et la base de toute pédagogie est d’enseigner avec les mots de l’autre. Luc Audouin *n’oubliez pas que j’ai été médecin généraliste 25 ans et qu’à cette époque j’étais attaché de consultation à Henri Mondor chez le Pr Pierquin en Oncologie

Une exclusivité au CEAS : sophrologie et seniosimulation® dans la formation dédiée aux personnes âgées

Une exclusivité au CEAS : sophrologie et seniosimulation® dans la formation dédiée aux personnes âgées

Le Centre d’Études et Applications de la sophrologie (CEAS Paris) est connu pour son approche innovante et ses formations de pointe dans le domaine de la sophrologie. Parmi ses nombreuses offres, une se distingue particulièrement par son caractère unique : la seniosimulation®. C’est un élément essentiel à découvrir pour tous ceux qui souhaitent se spécialiser dans l’accompagnement des personnes âgées grâce à la sophrologie. La séniorité et les défis liés au vieillissement Les personnes âgées font face à des défis spécifiques tant sur le plan physique que psychologique. Avec l’avancée en âge, des problématiques telles que la perte de mobilité, les douleurs chroniques et les troubles du sommeil deviennent courantes. La sophrologie, une méthode douce et respectueuse, propose des outils adaptés pour aider nos aînés à mieux vivre leur quotidien.Cependant, comprendre ces défis ne suffit pas. Il est crucial pour les sophrologues d’être formés à reconnaître et gérer correctement les besoins spécifiques des seniors. C’est ici que la seniosimulation® entre en jeu. Qu’est-ce que la seniosimulation® ? C’est un outil pédagogique révolutionnaire qui permet aux professionnels de santé et aux sophrologues de se mettre littéralement dans la peau d’une personne âgée. En endossant un équipement spécifique appelé “costume”, il est possible de vivre les effets du vieillissement et d’en ressentir les contraintes. Cela inclut la diminution de la vision, des capacités auditives, ainsi que la réduction de la mobilité articulaire.Dans le cadre de la formation en sophrologie du CEAS Paris, cette approche offre un aperçu réaliste des obstacles quotidiens rencontrés par les seniors. L’objectif est d’apprendre à accompagner nos aînés avec davantage de bienveillance et d’efficacité. Comment fonctionne la seniosimulation® ? L’équipement de seniosimulation® comprend plusieurs éléments : Des lunettes spéciales pour imiter la baisse de la vision. Des bouchons auriculaires simulant la perte auditive. Des attelles et des poids pour ralentir les mouvements  et reproduire les limitations physiques. En utilisant cet équipement, les sophrologues peuvent ressentir ce que vivent les personnes âgées au quotidien. Cette immersion totale permet de mieux adapter les exercices de sophrologie à leurs besoins spécifiques. L’importance de la seniosimulation® dans la formation en sophrologie Intégrer la seniosimulation® dans la formation des sophrologues présente plusieurs avantages. D’une part, cela facilite une meilleure compréhension des difficultés physiques des seniors. D’autre part, cela permet d’ajuster les pratiques sophrologiques pour offrir un accompagnement véritablement personnalisé. Grâce à cet outil pédagogique, les participants, en vivant une séance de sophrologie, équipés du costume, apprennent à créer des protocoles de relaxation plus adaptés. Ils peuvent développer des techniques basées sur la respiration, la visualisation et le relâchement musculaire, tout en tenant compte des limitations physiques de leurs clients. L’apport théorique transmis en formation a une résonance d’autant plus forte ! Bénéfices pour les sophrologues Cette formation complémentaire constitue une opportunité unique dont les principaux bénéfices sont : Mieux comprendre les changements physiologiques dus à l’âge. Savoir adapter les séances de sophrologie aux contraintes spécifiques des seniors. Développer une approche empathique et ajustée aux besoins des personnes âgées. Ainsi, l’expérience de la seniosimulation® contribue non seulement à renforcer les compétences professionnelles mais aussi à encourager une pratique plus humaine et personnalisée de la sophrologie. Un parcours de formation exclusif au CEAS Paris Le CEAS Paris est le seul institut de sophrologie à proposer cette approche novatrice en France. Grâce à cette exclusivité, il offre aux sophrologues une occasion rare de se démarquer dans leur pratique. Que ce soit pour améliorer la qualité de vie des personnes âgées ou pour enrichir leur propre expertise, les sophrologues formés au CEAS Paris disposent d’un atout précieux. Perspectives futures et engagement du CEAS Paris L’engagement du CEAS Paris envers la qualité de sa formation en sophrologie se traduit par une ouverture constante à l’innovation. En intégrant des techniques comme la seniosimulation®, l’institut démontre son souhait de contribuer activement à une meilleure prise en charge des seniors. Cette démarche avant-gardiste ouvre également de nouvelles perspectives pour l’avenir de la sophrologie. Elle encourage les praticiens à explorer de nouvelles voies et méthodes afin d’améliorer constamment leur pratique. Le CEAS Paris, leader dans le domaine, continue ainsi de tracer la voie vers une sophrologie moderne et adaptée aux défis contemporains. Pour suivre cette formation complémentaire, rendez-vous directement sur cette page. L’avenir de la sophrologie passe par une compréhension approfondie et une prise en charge adaptée des seniors, et le CEAS Paris vous y prépare avec excellence.