Droit de réponse du Dr Luc Audouin, fondateur du CEAS : précisions sur le positionnement de la FEPS
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Le CEAS Paris, en tant qu’école membre de la FEPS (Fédération des Écoles Professionnelles en Sophrologie), relaie ici le droit de réponse publié par le Dr Luc Audouin, fondateur de l’école, à la suite de la publication d’un rapport de l’INSERM sur l’évaluation de la sophrologie comme pratique non conventionnelle à visée thérapeutique. Ce droit de réponse offre un éclairage essentiel sur la posture de la FEPS et sur la vision profonde que porte la sophrologie lorsqu’elle est pratiquée dans un cadre rigoureux, respectueux de la personne et de son autonomie.
Dans ce droit de réponse, le Dr Luc Audouin réagit à un rapport de l’INSERM commandé par le ministère de la Santé dans le cadre de l’évaluation des pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique, dont la sophrologie. Il y expose la vision de la sophrologie portée par la FEPS et met en lumière certains aspects fondamentaux qui, selon lui, n’ont pas été suffisamment pris en compte dans le rapport.
Il rappelle d’abord que la sophrologie n’a pas pour objectif la guérison, mais l’amélioration du vécu de chacun face à des situations difficiles, notamment en contexte de maladie. Elle permet une réappropriation du corps, particulièrement dans les situations où celui-ci est perçu comme étranger ou agressif, comme en oncologie. Cette dimension expérientielle, profondément humaine, échappe souvent aux outils classiques de la recherche clinique.
Il défend également l’idée que la sophrologie s’inscrit pleinement dans une démarche moderne d’autonomisation du patient, à une époque où l’individu aspire à devenir acteur de sa santé et de sa vie. Accessible, adaptable, elle offre une voie personnelle d’accompagnement dans des moments clés : grossesse, maladie, anxiété, ou transitions de vie.
Luc Audouin insiste sur le rôle croissant de la sophrologie dans le monde du travail, où elle agit comme une véritable ergonomie du mental et du corps, favorisant la récupération, la gestion du stress, et la concentration. Il évoque aussi son efficacité dans l’apprentissage, l’adaptation à des environnements complexes ou contraignants, et sa pertinence dans des contextes aussi variés que la formation, le confinement ou l’open space.
Enfin, il explore la dimension existentielle et créative de la sophrologie, qui permet de reconstruire un « imaginaire de soi » après un changement majeur (maladie chronique, handicap, vieillissement). La sophrologie, écrit-il, est une « poétique du corps » qui ouvre la possibilité de se réinventer, de retrouver sa place dans le monde, en lien avec soi et les autres.

Lire l’article complet sur le site de la FEPS :
https://www.feps-sophrologie.fr/droit-de-reponse-de-luc-audouin/